Découvrez à travers le portrait de Christophe FUZEAU, expert-comptable associé dans le cabinet ATHOS Conseil, les enjeux du cabinet de demain.
SOMMAIRE
Portrait de Christophe Fuzeau
Focus sur les enjeux du cabinet d'aujoud'hui
Le cabinet de demain
Le choix d'AGIRIS comme partenaire
Portrait
Christophe Fuzeau, arrivé un peu par hasard dans la profession comptable a mené ses études dans la ville de Bordeaux, puis a fait ses débuts dans le groupe international KPMG.
Vers 1999, il devient responsable de bureau dans un cabinet situé à Montauban et en effectue le rachat vers 2001. Le cabinet incluait alors 17 collaborateurs. C’est à partir de là que Christophe et ses 3 associés vont créer ATHOS Conseil et développer en 2003 une structure sociale pour gérer la paie de façon plus organisée pour leurs clients. L’activité s’est développée et regroupe aujourd’hui 11 collaborateurs.
En parallèle, le cabinet ATHOS Tarn et Garonne a connu une croissance intrinsèque et se constitut aujourd’hui de 80 collaborateurs.
ATHOS Conseil est un cabinet d’expertise-comptable totalement indépendant. Chaque cabinet du groupe ATHOS dispose d’une structure différente.
Quelle est votre plus belle réussite ?
Ma plus belle réussite dans la vie c’est d’avoir réussi à concilier ma vie professionnelle avec les nombreux impératifs liés à la profession et ma vie familiale. J’en suis très fier.
Et votre plus gros échec ?
Durant ma carrière, mon plus gros échec ce sont des erreurs d’embauche et qui ont pu impacter les équipes du cabinet. Ce n’est pas tant une problématique liée à notre process de recrutement mais plutôt à des erreurs de feeling. Accorder sa confiance peut être parfois risqué !
Focus sur les enjeux du cabinet aujourd’hui
Comment votre cabinet du Tarn et Garonne s’organise-t-il ?
Le cabinet ATHOS Tarn et Garonne s’organise avec des équipes de 3-4 personnes.
Chaque équipe est pilotée par un « animateur », plutôt qu’un chef de mission au sens strict. Son rôle est d’aider son équipe, de veiller à la bonne organisation du pôle et de superviser le suivi des dossiers clients. Nous travaillons dans des bureaux non cloisonnés, ce qui favorise beaucoup les échanges entre les équipes.
Nous avons des équipes organisées par type d’activité comme pour le pôle BNC, qui requiert plus de spécialisation et le pôle Agricole, qui est une matière à part notamment sur le droit agricole, avec un responsable disposant d’un DEA car ce secteur nécessite vraiment d’être très pointilleux. Nous avons également un pôle Juridique composé de 3 personnes et les autres pôles sont multiservices.
Enfin nous avons le pôle Social, sous forme de SCM depuis que nous l’avons créé en 2003, avec des collaborateurs dédiés entièrement à ce pôle, qui se gèrent de façon complètement autonome.
Ce pôle se compose notamment d’une responsable et d’un avocat qui dédie la moitié de son temps au sein de notre structure. Le social est une matière qui peut être complexe, c’est le service qui a le plus été éprouvé en 2020 par la crise sanitaire et toutes les contraintes liées. Cela a nécessité beaucoup de souplesse, d’agilité et de garder la tête froide avec le chômage partiel en masse qu’ont connu certains de nos clients…
Comment vous différenciez-vous auprès de vos clients ?
Le bouche à oreille fonctionne énormément dans notre région. La recommandation pour nous est essentielle, surtout dans cette profession. Ce qui fait que nous connaissons très peu de turn-over.
Comment répondez-vous à l’enjeu de productivité ?
Si on arrive à économiser du temps par la saisie, on consacre ce temps à mettre en place par exemple un tableau de bord. Passer plus de temps à suivre le tableau de bord tous les mois permet de transformer le temps de saisi en temps plus utile et plus visible pour le client. Ainsi on compense la partie productivité en une vision la plus à jour possible de l’entreprise de nos clients.
Nos outils doivent nous permettre d'avoir la vision la plus à jour possible des chiffres de l'entreprise.
Pour une TPE, l’expert-comptable est essentiel. C’est la personne vers qui il va le plus se tourner. Le chef d’entreprise compte sur nous pour l’administratif, le social et sa situation économique. Nous sommes l’écrivain publique pour de nombreuses TPE. Nous les soutenons sur de nombreux aspects. Cela nous permet d’être le maillon incontournable.
Concernant la gestion de la trésorerie, le but est de les accompagner sur le bon équilibre à trouver entre l’investissement et l’endettement. Mais ça, nous le faisons par nature pour tous nos clients. C’est un rôle que nous avons toujours eu ! C’est aussi ce qui nous permet d’exister et de nous différencier. Nous sommes aux côtés de nos clients. Et si on ne met pas en avant l’accompagnement nous aurons du mal à résister.
Tout faire par des machines ce n’est pas envisageable. L’humain est aussi au cœur de notre métier.
Encore une fois, la crise sanitaire l’a bien démontré. Notre mission de 2020 était en grande partie de rassurer nos clients. Et tant qu’on est capable de faire ça, pour nous tout va bien. Tant que nous avons des collaborateurs qui aiment le contact humain, alors tout va bien.
Si demain nos collaborateurs souhaitent rester essentiellement derrière un ordinateur et gérer des flux entrants et sortants, alors ils sont à côté de la plaque.
Le cabinet de demain
Comment envisagez-vous l’avenir de la profession dans les années à venir ?
L’intelligence artificielle dont on entend de plus en plus parler devient une réalité et le nier dans le métier serait dangereux. Avec l’IA, le profil de l’expert-comptable tel que nous le connaissons, si je caricature, qui fait de la saisie, est un profil qui va être amener à évoluer, voir à disparaître totalement.
Avec les associés du cabinet, nous avons donc mené la réflexion de développer un pôle informatique et d’embaucher un véritable profil informaticien pour développer le cabinet et nous amener plus vite vers la structuration de nos métiers autour de l’IA, de nous servir des produits proposés par AGIRIS pour aller beaucoup plus vite.
A termes, l’expert-comptable qui a une appétence pour l’informatique ne suffira pas, il nous faut nous entourer d’un expert.
Sur le social, la vraie question c’est de continuer avec notre mode opératoire, c’est-à-dire d’avoir des gestionnaires de paie qui s’appuient sur un outil informatique qui les aide ou de faire comme certains cabinets et de transformer les gestionnaires de paie en simple émetteur de fiche de paie grâce à certains logiciels mais cela rendrait hyper dépendant les cabinets et priverai les collaborateurs de compétences.
Aujourd’hui, cette solution n’est pas envisageable pour nous. L’enjeu est plutôt d’améliorer ensemble, avec AGIRIS, l’organisation de la paie pour simplifier la tâche.
Vous disiez que l’IA vous permettrait de mieux structurer vos métiers, pouvez-vous nous en dire plus ?
L’enjeu de mettre en place l’IA est d’aller plus vite dans la saisie et in fine, cela va permettre de répondre à l’enjeu de mettre davantage en avant l’accompagnement client. Notre véritable valeur ajoutée, c’est d’être présent auprès de nos clients.
L’année de la crise sanitaire a servi à le prouver. Les retours clients étaient très positifs. A l’avenir ,nous aurons peut-être moins besoin de monde pour faire de la compta et de la saisie mais nous devrons être plus présents pour les accompagner et les conseiller. La présence et la proximité sont nos points différenciants.
Selon vous, quels sont les contraintes et défis de demain ?
Le défi de l’IA est perçu comme un élément nouveau mais finalement il a toujours existé.
Le défi c’est d’être présent aux côtés des clients, de montrer que nous avons une véritable utilité et au-delà du teneur de compte et de remplisseur de déclaration de TVA.
Nous devons montrer l’utilité finale de notre métier. Si le collaborateur comptable n’a pas compris ça, il faut qu’il change de métier. Et s’il l’a compris, peu importe son diplôme, il réussira. Nous sommes dans une société de déréglementation, nous sommes présents pour aider les clients, les entreprises à s’y retrouver.
Le défi de demain c’est le défi d’hier, d’aujourd’hui. L’IA n’est pas enleveur de facturation et de CA, mais un ami qui nous veut du bien, parce qu’il va m’aider à améliorer mes process et mon offre de service.
Dans les enjeux de demain, quelle est la place d’AGIRIS ?
Dans les enjeux de demain, AGIRIS est et doit être notre meilleur allié. Nous sommes associés finalement. Un véritable associé qui m’oblige à avancer. Grâce à mes collaborateurs et à AGIRIS nous avons avancé sur le volet informatique. Vous êtes notre véritable partenaire !
Comment fonctionnez-vous dans le cabinet au niveau des logiciels ? Quels logiciels utilisez-vous ?
Je fais confiance aux collaborateurs du cabinet dans le suivi de nos solutions, notamment en ce qui concerne l’informatique.
L’objectif de l’utilisation est bien d’améliorer l’organisation, de fluidifier le travail. Aujourd’hui nous utilisons le logiciel ISACOMPTA que nous recommandons auprès de nos clients et de confrères, et la solution ISAREVISE. Nous avons récemment mis en place les solutions collaboratives pour mieux piloter et gérer les dossiers avec nos clients.
Et nous allons tester l’utilisation de la solution d’intelligence artificielle AMI Compta, suivi par une collaboratrice volontaire pour mesurer l’efficacité de la saisie.
Le choix d’AGIRIS comme partenaire
Pourquoi avoir fait le choix d’AGIRIS en tant que partenaire ?
En choisissant AGIRIS nous avons fait le choix de l’humain et de la proximité. Avoir à ses côtés des personnes avec qui nous pouvons échanger réellement était important. Et c’est ce que nous avons toujours ressenti et toujours vécu avec AGIRIS, depuis près de 15 ans.
Comment AGIRIS vient s’intégrer dans votre projet d’avenir ?
Les équipes AGIRIS sont présentes et disponibles. J’ai envie qu’on aille ensemble au bon endroit, sans accident et en toute sérénité en embarquant nos collaborateurs. L’humain est essentiel pour nous et nous le retrouvons chez AGIRIS.
AGIRIS nous a apporté sécurité et sérénité. Nos équipes savent que si nous rencontrons un problème technique à 8H, à 8H30 le problème sera résolu.
Les équipes nous aiguillonnent et nous font avancer grâce aux nouvelles solutions proposées.
